@ The Great American Music Hall, San Francisco, 09/18/2009
Enseignement majeur de la soirée, pas des plus agréables : certains ingés sons sont aussi mauvais que leurs homologues français.
Je pensais, avec un tout petit peu d'expérience en la matiere, que les ingés sont étaient censés être dans la salle pendant le concert. Apparemment, ceux du Great Americain Music Hall étaient aux concerts de The Twilight Sad au Fillmore. Ou avaient oubliés d'enlever leurs boules Quiès. Car ne rien faire pour remonter les voix dans le mix, quand le second groupe du plateau vous a fait signe pendant tout son concert et que la prestation de la tête d'affiche s'en retrouve gâchée, relève de la surdité, voire de la stupidité profonde (les chances qu'ils me lisent étant minces, je ne me retiendrais pas d'en dire du mal).
Mention spéciale aussi aux organisateurs de concerts qui s'entêtent a programmer des plateaux a trois groupes. Obligeant le dernier à entrer sur scène sur les coups de 23 heures. Et le public à patienter pendant 2 changements de sets et à partir avant la fin pour attraper le dernier train...
Mais reprenons depuis le début. The Great American Music Hall, dans le quartier du Tenderloin, alias le quartier des clodos, du crime et de l'alcool. Pas le plus sympa de San Francisco. Mais très jolie salle, ambiance théâtre rétro, très propre, parquets, balcons. Et large sélection de bières a prix abordables pour les plus de 21 ans. Le tout pour une jolie affiche indé, tendance Pitchfork avec deux groupes d'abord auto-produits avant d'être consacrés par le webzine américain et une tête d'afiche estampillée Best New Music™.
Premiere surprise, c'est Cymbal Eat Guitars qui ouvre le bal. N'ayant jamais entendu parler de The Depreciation Guild j'aurais juré que ce serait eux qui ouvriraient le bal. J'ai finalement bien fait de ne pas être trop en retard. Les new-yorkais de Cymbal Eat Guitars (Staten Island et pas Brooklyn, pour une fois) surprenne d'abord par leur jeune âge (tout juste 21 ans pour le chanteur). Comme pour les sportifs, il va falloir que je m'y fasse. Un set très frais, tout en déconstruction et en changement de rythmes. Avec des mélodies qui ressortent mieux que sur l'album (le sympathique, sans plus, Why There Are Mountains?)ou elles semblaient perdues dans le bruit. Une prestation très solide et pleine de maturité devant une salle loin d'être pleine, qui donne envie de les revoir un peu plus longtemps (moins d'une demi-heure au compteur pour cette première première partie).
On passera plus vite sur la prestation de The Depreciation Guild, pas désagréable mais incroyablement plate. Rien ne ressort et les morceaux ne décollent jamais, pas aidés par une voix englué dans le mix, malgré les signes frénétiques du chanteur en direction de la table. On se dit que ça va s'arranger pour la suite et on va prendre une bière en attendant, l'occasion de rencontrer quelques compatriotes présents dans la salle.
Mauvaise surprise dès le premier morceau des Pains of Being Pure at Heart : on n'entend toujours pas les voix. C'est d'autant plus dommage que le groupe n'est pas du genre à hurler dans les micros. Et que nos jeunes premiers envoient la sauce. Les morceaux, extraits de l'album et de l'EP Higher Than The Stars, s'enchainent sans temps morts et sont tous très plaisants à écouter, entrainant hochements de tête vigoureux et battement de pieds incontrôlés. Mention spéciale aux tubes de l'album (Young Adult Friction, Stay Alive) et à Higher Than The Stars, sous forte influence Just Like Heaven. Mais sans les voix, l'ensemble se révèle néanmoins un poil répétitif. Et c'est finalement sans trop de regrets (voire un poil déçus et énervés que l'on s'éclipse discrètement avant la fin afin d'attraper le dernier BART pour rejoindre l'autre côté de la baie).
3 commentaire(s):
Mon dieu, comme on va te detester sur la blogosphère. Mais comme on va se detester cette année...
Une petite affiche, tranquillou pilou, comme ca, sans crier gare.
Et pour combien si ce n'est pas indiscret?
(en tout cas, je t'envie)
$18...
"mais où est cette corde bordel!"
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