Demain j'ai rendez-vous avec Andrew Bird à l'Epicerie Moderne. Bientôt 4 ans que j'attends ça. Depuis The Mysterious Production of Eggs et le concert lyonnais auquel j'avais envoyé un ami sans pouvoir m'y rendre moi-même. 4 ans à lire des comptes-rends élogieux des performances du siffleur le plus célèbre de la planète indé. 4 ans aussi (et surtout) passer à écouter ses excellents albums.

La recette Andrew Bird : un violoniste de formation, amoureux des belles orchestrations et des tous petits détails qui changent tout. Ajouter un soupçon de sifflement, histoire de mériter le patronyme et vous obtenez un artiste unique en son genre et très recommandable.

Petite playlist pour découvrir Andrew Bird donc, avec deux morceaux (1 et 4) extraits de son album de 2005 et deux autres (2 et 3 si vous avez bien suivis) tirés de Armchair Apocrypha, paru en 2007.




M. Bird a publié un nouvel album, Noble Beast au début de l'année, que je recommande très fortement (si possible accompagné de son double instrumental Useless Creatures). Le monsieur a même raconté le processus de création de l'album (et notamment l'écriture du génial Oh No!) dans un excellent blog du New York Times, que je recommande tout autant (la combinaison des deux étant parfaite).

La suite, demain soir sur scène ;-)

(Crédit photo : Artypop et La Blogothèque)

Pendant 4 ou 5 ans j'ai honteusement négligé Phoenix. Sans aucune excuse. A vrai dire, If I Ever Feel Better m'a toujours énervé. Mais je ne savais pas que c'était d'eux.
Trop versaillais peut-être ?


Et puis 2009. Annonce de la sortie d'un nouvel album. Nouvelle chance pour moi.

23 février 2009. Premier single : 1901. . Écoute en boucle du single.

5 avril 2009. Gueule de bois. Phoenix passe au Saturday Night Live et joue Lisztomania.

6 avril 2009. Coup de foudre sur Too Young (apparement au générique de Lost In Translation, que je n'ai jamais vu).

8 avril 2009. Achat compulsif des trois albums.







Pour info, Wolfgang Amadeux Phoenix, leur nouvel album sort le 25 mai. Quelque chose me dit que cette fois, je serai là.

Les gens qui me connaissent bien, mais aussi ceux qui me connaissent un peu moins, savent que je suis fan de Neil Young. Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste que le Loner a croisé ma route un jour de juin 2004 (rappelez-moi de vous raconter comment) et ne l'a plus quitté depuis.

Plutôt qu'une playlist interminable et sans doute indigeste, un rendez-vous hebdomadaire, tous les dimanches avec mon héros canadien. Un dimanche, un morceau de Neil Young. Pas de classement, pas de chronologie, anarchie et humeur du moment.

Rock'n'Roll will never die!


#1 - Helpless
J'avais pensé à Heart Of Gold pour commencer. Facile d'accès, l'une des chansons les plus connues de Young. J'avais même écrit la moitié du texte. La chanson allait parfaitement bien pour oublier un triste après-midi pluvieux. Et puis je glisse dans mon lecteur le DVD de The Last Waltz, le film de Martin Scorsese sur le dernier concert de The Band.
4ème ou 5ème morceau : "You know this guy!". S'ensuit une des plus beaux morceaux live qu'il m'ait été donné de voir.



Pour la petite anecdote, Young était défoncé à la coke et Scorsese (lui-même passablement accro au moment du tournage) a du retoucher l'image pour enlever une disgracieuse boule blanche d'une des narines du canadien. Un épisode qui a sans doute contribué à la légende du film.. et de Neil Young.

Pour l'aspect culturel : Helpless est apparu pour la première fois en 1970 sur Déja Vu, l'album du super-groupe Crosby, Stills, Nash & Young.

Deux conclusions pour conclure ce premier SNY : J'adore Neil Young et je connais pas assez The Band.


Playlist fainéante ce dimanche. J'ai reçu ma dernière commande de CDs en provenance d'Angleterre. Un disque, un morceau. Deux formats, Deezer et Spotify, avec quelques variations entre les deux.


Bonne écoute !


Deezer




01 - Modest Mouse - Float On (extrait de l'album Good News For People Who Love Bad News)

02 - Doves - Kingdom of Rust (extrait de l'album Kingdom Of Rust)
02 - Doves - There Goes The Fear (extrait de l'album The Last Broadcast)

03 - Ted Leo / Pharmacists - Parallel or Together? (extrait de l'album The Tiranny of Distance)

04 - Badly Drawn Boy - The Shining (extrait de l'album The Hour of the Bewilderbeast)

05 - Sunset Rubdown - Shut Up I Am Dreaming of Places Where Lovers Have Wings (extrait de l'album Shut Up I Am Dreaming)

06 - Lali Puna - Grin & Bear

07 - My Morning Jacket - El Caporal (extrait de la compilation Dark Was The Night)
07 - My Morning Jacket - Wordless Chorus (extrait de l'album Z)

08 - Clinic - Second Line (extrait de l'album Internal Wrangler)

09 - Modest Mouse - Spitting Venom (extrait de l'album We Were Dead Before The Ship Even Sank)

10 - Sébastien Schuller - Where We Had Never Gone (extrait de l'album Happiness)
10 - Sébastien Schuller - Sleeping Song (extrait de l'album Happiness)

11 - Neil Young - Fork In The Road (extrait de l'album Fork In The Road)

12 - The Hold Steady - Stuck Between Stations (extrait de l'album Boys & Girls In America)

13 - Bat For Lashes - Daniel (extrait de l'album Two Suns)
13 - Bat For Lashes - Prescilla (extrait de l'album Fur and Gold)

14 - Nick Drake - Pink Moon (extrait de l'album Pink Moon)

La semaine dernière on nous annonce en grande pompe que le concours lancé par M83 pour le clip de We Own The Sky est terminé et qu'un gagnant a été désigné. La vidéo fleurit partout sur le net, puis disparaît mystérieusement quelques minutes plus tard. A la grande frustation des gens comme moi qui n'ont pas pu la voir.
La raison : une exclusivité négociée avec l'omnipotent webzine américain Pitchfork.

Aujourd'hui le clip est enfin disponible. Problème : de belles images mais une niaiserie effarante. Regardez-le une fois pour vous faire une idée. Puis relancez le clip et ouvrez une autre page internet et faites y autre chose. Vous profiterez au moins du morceau, qui lui, est magnifique.


M83 - We Own The Sky


Autre chanson magnifique, autre clip parfaitement inutile : Daniel de Bat For Lashes. Je n'ai pas encore écouté l'album (il arrive normalement demain dans mon courrier), mais ce titre vaut le détour.



Pour finir, le titre qui a ouvert le concert de Sunset Rubdown à la Maroquinerie samedi soir. J'en ai encore des frissons (plus d'infos sur Sunset Rubdown dans une prochaine playlist, promis)


Hier, en écrivant le billet sur The Notwist, je suis retourné voir leur page Wikipedia. Ca vous fait une belle jambe, puisque je ne vous ai absolument rien dit. Je ne vous ai même pas dit que The Notwist était allemand. Vous ne l'aviez sans doute pas deviné d'ailleurs.

En cherchant un peu, on trouve ainsi que Markus Acher, le chanteur/guitariste du groupe fait aussi partie d'un autre groupe, Lali Puna. Une écoute rapide permet de se rendre compte que c'est vachement bien. En fait en continuant un peu comme ça, on peut vite aller loin... Démonstration.

Pour ceux qui auraient suivi les épisodes précédents, le lien Spotify :

01 - The Notwist - Pilot
Ca c'est au cas où vous n'auriez pas encore compris. Une ligne de basse démentielle à la New Order et au final le morceau sans doute le plus dansant du groupe.

02 - Ms. John Soda - Hands
Si Markus Acher fait partie de Lali Puna, son frère Michael, bassiste de The Notwist officie lui chez Ms. John Soda. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le monsieur a du talent pour plus d'un groupe, ici dans un registre plus pop.

03 - Lali Puna - Faking The Books
Retour à quelque chose de plus électro (indietronic dirons les puristes, mais ça ne veut rien dire) avec Lali Puna, le groupe de Markus. Vous suivez ?
Cité par les disques préférés de Johnny Greenwood, on pourrait faire le lien avec Radiohead. Mais ce serait trop facile.

04 - Dntel feat. Lali Puna - This Is The Dream of Evan and Chan (Lali Puna Remix)
On retrouve Lali Puna au détour d'un remix éthéré d'un morceau de Dntel.

05 - Dntel - Last Songs
Dntel donc, de son vrai nom Jimmy Tamborello, électronicien de génie, qui nous offre ce Last Songs, extrait de The Life Is Full Of Possibilities.

06 - Dntel feat. Ben Gibbard - This Is The Dream of Evan and Chan
Après le remix, voici l'original, première collaboration de Dntel avec Ben Gibbard. Ben Gibbard, ça vous dit quelque chose ? Non ? C'est pas grave, on continue.

07 - The Postal Service - Such Great Heights
La collaboration la plus connue entre les deux larrons reste The Postal Service. Un seul album (Give Up) à l'actif du duo, mais un album rempli de perles, à commencer par la plus connue (et accessoirement l'un de mes morceaux préférés).

08 - Death Cab For Cutie - Marching Bands of Manhattan
Si Ben Gibbard est connu, c'est aussi et surtout pour son groupe Death Cab For Cutie. Méconnu en France (sans qu'on sache trop pourquoi) mais superstar indie aux US.

09 - She & Him - Why Do You Let Me Stay Here?
Le sieur Gibbard a même fait récemment la une des magazines people à l'occasion de ses fianciailles ave l'actrice Zooey Deschannel (ne me demandez pas dans quels films elle a joué, je l'ai seulement vu dans Weeds...). La charmante Zooey s'est récemment essayé à la chanson au sein du projet She & Him avec le songwriter Matt Ward. Une charmante sucrerie au goût rétro.

10 - M. Ward - Jailbird
La suite, vous la voyez venir, avec ce morceau de M. Ward, issu de son dernier album Hold Time.

11 - Rilo Kiley - Accidntel Death
Bon là je bloque sur M. Ward. Retour donc en arrière, avec Accidntel Death des très sympathiques Rilo Kiley. Devinez lequel des artistes précédents a participé à ce morceau...

12 - Rilo Kiley - It's A Hit
Rilo Kiley j'aime beaucoup, donc j'en remets une couche.

13 - Nada Surf - Blonde On Blonde
Pour la suite, j'aurais pu parler de la récente collaboration de Ben Gibbard avec Feist. Mais ça nous aurait amené à Broken Social Scene et là on ne s'en serait pas sorti. On va garder ça pour une prochaine fois et finir sur un autre groupe très lié à Death Cab For Cutie, Nada Surf, avec ce Blonde On Blonde capturé Live à Bruxelles.


14 - Attends Blonde on Blonde, c'est pas un album de Bob Dylan ? ...

GRE : $110
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J'avais envie de parler de The Notwist. Je n'y arrive pas. Ca commence bien.

J'avais mis Consequence en tête de ma toute dernière Pomme de Pin avant de partir de l'X. Non sans raisons. Je trouve ce morceau fabuleux. Bouleversant même. S'il avait été un peu moins long, il aurait sans doute fini dans le trombi vidéo. Pour courroner le tout, je suis aller voir le groupe en concert le 5 avril, en plein déménagement, 2 jours après l'amphi de départ.
Pourtant, on est loin de l'archétype du morceau mélo sirupeux. Bidouillages éléctroniques, voix plutôt monocorde, cassures dans le morceau...

Les deux derniers albums de The Notwist, les indispensables Neon Golden (2002) et The Devil, You + Me (2008) sont du même tonneau, jouant sur le contraste entre la légèreté de la voix de Markus Acher et la profondeur de certains beats électros, entre les passages quasiment acoustiques et les déflagrations soniques de certains morceaux.

Au moment de parler du groupe pour la première fois, j'avais comparé le groupe à un Radiohead période Kid A. C'est un peu facile, moyennement exact, voire carrément douteux. Une forte ressemblance avec Idioteque peut-être, tant sur le plan du son que de la puissance émotionnelle. Et si vous saviez à quel point j'adore ce morceau, vous sauriez que c'est un sacré compliment.



Et comme promis, un petit lien pour écouter tout ça et voir si vous avez compris le message précédent :
Lose With Eloquence and Smile - Playlist The Notwist (sur Spotify)

J'ai réfléchi un moment au meilleur moyen de publier de la musique sur ce blog. Parce que, par expérience, et quoi qu'en dise ce cher Quentin, faire du name-dropping en espérant que les gens aillent voir par eux-même, ça ne marche pas.

Deezer n'étant plus que l'ombre de lui-même, j'ai (pour l'instant) choisi la solution Spotify.

Commençons par les difficultés : il faut s'inscrire puis installer un logiciel. C'est un peu pénible, mais c'est vite fait. Bon point, le logiciel est extrêmement léger, bien foutu et sait se faire oublier. Surtout la bibliothèque est bien fournie et permet d'échanger facilement des playlists.

Si vous voulez suivre en musique les aventures de ce blog, je vous invite donc à vous rendre à l'adresse suivante : https://www.spotify.com/en/get-started/ et à suivre les instructions.



Et non, je n'ai pas été payé par Spotify pour écrire ce qui précède.


Edit : On m'informe que Spotify n'a pas l'air de fonctionner (tout du moins dans son mode gratuit) au pays de l'oncle Sam. J'essayerai donc de donner occasionnellement les playlists sous d'autres formats. Mais je ne promets rien.

Parceque je suis nul pour garder le contact,

Parceque je risque d'avoir pas mal de temps libre ces 4 prochains mois,

Parceque même si je suis nul, j'adore parler de musique,

Pour tous les gens qui ont apprécié la Pomme de Pin à l'X,

Parceque Pomme 2 Pin, ça fait P2P, je pourrais peut-être avoir un procès médiatisé un jour,

Pour tout plein d'autres raisons que j'inventerai sans doute plus tard,


Je relance un blog. Pour parler de musique (beaucoup) et de moi (un peu). Je vais essayer de me forcer à écrire à rythme régulier. Si je ne le fais pas, rappelez-moi de le faire, par mail, par téléphone, par Skype, par pigeon voyageur...

Tentative de premier post ce soir. En attendant, je vais sortir mon brownie du four...