Si je vous dis San Francisco, il y a de fortes chances que vous pensiez Haight-Ashbury, Grateful Dead & Janis Joplin... Pourtant, aujourd'hui la ville est plus hipster que hippie, Silicon Valley plutôt que Woodstock. Plus electro underground que flower power. Mais bizarrement, les groupes de la region qui arrivent a percer a l'echelon national ces temps-ci revendiquent tous plus ou moins un heritage 60's/70's : Girls, The Dodos, Thee Oh Sees, Wooden Shijps... La tendance mériterait décryptage. Nostalgie ? Time trap (sans les marmottes) ? Cliché ?
Sleepy Sun, nouvel évadé de la scène de la Bay Area joue aussi pleinement cette carte revivaliste/passéiste/nostalgique. Malgré ce que le titre, Embrace, pourrait laisser croire, il n'est point question ici d'emo larmoyante pour teenager, mais plutôt de rock psyché, tendance pachydermique. Si le nom de l'album peut prêter a confusion, l'ambivalence du patronyme du groupe lui colle, lui, a merveille : le New Age inaugural est une rêverie psychédélique interrompue à intervalle régulier par des éruptions de guitare. Si son introduction est plutôt gentillette, les guitares de Sleepy Son, elles n'ont qu'une envie : vous enfoncer dans le sol en vous tapant très fort sur le crâne.
White Dove, point culminant de l'album illustre à merveille cet oxymore, le solo de batterie Bonhamien y est suivi... d'un folk hippie à l'harmonica.
Pas besoin de chercher bien loin l'influence majeure de Sleepy Sun, le Zeppelin de plomb est à l'honneur. Comme le faisait le Zep', les californiens alternent entre titres calmes quasi-acoustiques, tendance pastorale Bilbo le Hobbit et rock chevelu sous influence. L'intro de Red/Black, et son intro à la guitare pincée, a du être écrite en hommage à Jimmy Page
Dommage que contrairement aux anglais, les californiens n'excellent vraiment que lorsqu'ils lâchent les chevaux. Snow Goddess ennuie ferme, jusqu'à ce que les guitares ne s'envolent dans un tourbillon psychédélique assez jouissif. N'est pas Robert Plant qui veut.
Pour les amateurs de rock 70's et d'envolées psychédéliques, Embrace offre un revival plus qu'agréable, à l'image du In The Future de Black Mountain l'année dernière. Un album totalement rétro dont on pourra garder le vinyl de côté pour l'entraînement hebdomadaire d'Air Drums.
Sleepy Sun, nouvel évadé de la scène de la Bay Area joue aussi pleinement cette carte revivaliste/passéiste/nostalgique. Malgré ce que le titre, Embrace, pourrait laisser croire, il n'est point question ici d'emo larmoyante pour teenager, mais plutôt de rock psyché, tendance pachydermique. Si le nom de l'album peut prêter a confusion, l'ambivalence du patronyme du groupe lui colle, lui, a merveille : le New Age inaugural est une rêverie psychédélique interrompue à intervalle régulier par des éruptions de guitare. Si son introduction est plutôt gentillette, les guitares de Sleepy Son, elles n'ont qu'une envie : vous enfoncer dans le sol en vous tapant très fort sur le crâne.
White Dove, point culminant de l'album illustre à merveille cet oxymore, le solo de batterie Bonhamien y est suivi... d'un folk hippie à l'harmonica.
Pas besoin de chercher bien loin l'influence majeure de Sleepy Sun, le Zeppelin de plomb est à l'honneur. Comme le faisait le Zep', les californiens alternent entre titres calmes quasi-acoustiques, tendance pastorale Bilbo le Hobbit et rock chevelu sous influence. L'intro de Red/Black, et son intro à la guitare pincée, a du être écrite en hommage à Jimmy Page
Dommage que contrairement aux anglais, les californiens n'excellent vraiment que lorsqu'ils lâchent les chevaux. Snow Goddess ennuie ferme, jusqu'à ce que les guitares ne s'envolent dans un tourbillon psychédélique assez jouissif. N'est pas Robert Plant qui veut.
Pour les amateurs de rock 70's et d'envolées psychédéliques, Embrace offre un revival plus qu'agréable, à l'image du In The Future de Black Mountain l'année dernière. Un album totalement rétro dont on pourra garder le vinyl de côté pour l'entraînement hebdomadaire d'Air Drums.
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Chronique également publiée sur indiepoprock.net
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