Épisodiquement, on en vient à reparler de Kurt Cobain. Pour des raisons plus ou moins stupides (au hasard l'apparition du chanteur dans le prochain Guitar Hero du leader de Nirvana...). L'occasion de ressortir Courtney Love et Krist Novoselic du placard (Dave Grohl ayant été suffisamment malin pour ne pas s'y laisser enfermer). Si à la place, on pouvait ressortir Sleeps With Angels, le monde s'en porterait peut-être mieux. Ou n'irait en tout cas pas plus mal.

On a suffisamment disserté sur le suicide de Cobain, sur la note laissée, sur Hey Hey My My, sur le rôle de Godfather of Grunge. Suffisament pour que je n'ai absolument rien à apporter au sujet. D'autant plus que je suis loin d'être fan de Nirvana. J'apprécie certains morceaux mais n'ai jamais réussi à écouter un album en entier. Aucun album du groupe ne figure dans top 50 des années 90 (à venir un jour). Et j'avais 7 ans en 1994... Finalement que Sleeps With Angels ait été écrit en hommage à Cobain, je m'en tape.

Pour la simple et bonne raison que l'album dépasse ce statut de simple hommage. La noirceur de Tonight's the Night alliée à l'électricité retrouvée d'un Ragged Glory. Il y a le troublant Driveby, l'épique Change Your Mind, le triste Trans Am, le bien nommé Piece of Crap. Et ce Sleeps With Angels. 2:46 de noir intense où Neil tente d'être plus grunge que le grunge. Un morceau incroyablement lent et plombé, qui plus encore que Hey Hey My My, le morceau évoque un ciel d'orage prêt à exploser.

1 commentaire(s):

Erwan a dit…

Moi j'avais 14 ans en 1994. Tu comprendras donc que ma vision de Nirvana soit un peu différente de la tienne. J'ai vraiment cru mourir ce jour-là...