Nombreuses sont les raisons pour enregistrer sous un pseudonyme. Un nom pas franchement scénique, par exemple. Ou le besoin de se recréer une identité. Souvent les deux. N'est-ce pas messieurs Zimmerman, Starkey ou Jones ?
Je vous avouerais quand même que j'ai du mal à pardonner à Paul David Hewson de cacher sous un nom de scène ridicule le plus beau prénom du monde.

D'autres en revanche préfère s'accrocher à leur patronyme coûte que coûte. Vous mettrez sans doute un certain temps à retenir le nom de Miles Benjamin Anthony Robinson. Mais vous n'oublierez pas de sitôt sa musique. Et tant pis si vous l'appelez Miles Benjamin Machin Truc pendant un moment, The Sound, extrait de son nouvel album et en écoute sur sa page Myspace devrait vous trotter un moment entre les oreilles.

Et histoire de prouver qu'il ne fait rien comme tout le monde, Miles Jimmy Jonathan Robinson vient de Brooklyn. Brooklyn, Oregon.

PS : J'étais sur le point d'oublier à qui je devais la découverte.
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1 commentaire(s):

Thibault F. a dit…

Son premier disque m'avait cloué sur place. Et celui ci est une simple confirmation qu'il est un artiste absolument exceptionnel. A ne manquer pour rien au monde.

Ma chronique ici: http://www.smahut.com/BlogQuenelle/2009/10/10/miles-benjamin-anthony-robinson-summer-of-fear-2009/