Si vous avez suivi l'épisode précédent (sinon, il est juste en dessous) vous savez que j'étais particulièrement enthousiaste à l'idée de voir Andrew Bird en concert.
Pour faire court, je n'ai pas été déçu. Ce type est génial. Un virtuose doublé d'un génie de l'arrangement et finalement un showman d'un genre assez particulier : discret et à priori plutôt introverti, il parvient à focaliser toute l'attention sur lui et sa performance. Sur le plan musical il en fait des tonnes mais sans jamais atteindre la surcharge, toujours en équilibre. Car le monsieur avec son violon, sa guitare et ses inimitables sifflements est un homme orchestre. Se samplant à l'infini, il parvient à créer des mélodies à 4 ou 5 voix. Et même lorsque son groupe le rejoint, Andrew Bird occupe quasiment toujours plus d'une place dans la construction sonore. C'est plutôt difficile à expliquer, donc je vous invite à aller le voir dès que possible.
J'en profite pour mettre une petite vidéo qui a la particularité de ne pas être d'Andrew Bird. Car vendredi soir, j'ai été particulièrement bluffé par la qualité de la salle, l'Epicerie Moderne à Feyzin (oui oui, le même Feyzin que celui des raffineries de pétrole au bord de l'A7).
Inconvénients : c'est au milieu de nulle part et il faut absoluement compter sur les âmes charitables pour rentrer si l'on n'est pas venu en voiture (ce qui en passant est plutôt sympa à posteriori, mais pas forcément pour n'importe quel concert)
Avantage : les gens ne viennent pas là par hasard, le bar est en dehors de la salle et la programmation, tout comme l'ambiance, est excellente. Et surtout là salle a été construite pour des concerts de musique actuelle. Pas un vieil entrepôt ou une cave transformé en salle de concert. Ce qu'on perd peut-être en charme immédiat on le gagne en qualité sonore et pour une musique un peu délicate comme celle d'Andrew Bird c'est vraiment appréciable ! Et la bière n'est pas chère ;-)
Pour faire court, je n'ai pas été déçu. Ce type est génial. Un virtuose doublé d'un génie de l'arrangement et finalement un showman d'un genre assez particulier : discret et à priori plutôt introverti, il parvient à focaliser toute l'attention sur lui et sa performance. Sur le plan musical il en fait des tonnes mais sans jamais atteindre la surcharge, toujours en équilibre. Car le monsieur avec son violon, sa guitare et ses inimitables sifflements est un homme orchestre. Se samplant à l'infini, il parvient à créer des mélodies à 4 ou 5 voix. Et même lorsque son groupe le rejoint, Andrew Bird occupe quasiment toujours plus d'une place dans la construction sonore. C'est plutôt difficile à expliquer, donc je vous invite à aller le voir dès que possible.
J'en profite pour mettre une petite vidéo qui a la particularité de ne pas être d'Andrew Bird. Car vendredi soir, j'ai été particulièrement bluffé par la qualité de la salle, l'Epicerie Moderne à Feyzin (oui oui, le même Feyzin que celui des raffineries de pétrole au bord de l'A7).
Inconvénients : c'est au milieu de nulle part et il faut absoluement compter sur les âmes charitables pour rentrer si l'on n'est pas venu en voiture (ce qui en passant est plutôt sympa à posteriori, mais pas forcément pour n'importe quel concert)
Avantage : les gens ne viennent pas là par hasard, le bar est en dehors de la salle et la programmation, tout comme l'ambiance, est excellente. Et surtout là salle a été construite pour des concerts de musique actuelle. Pas un vieil entrepôt ou une cave transformé en salle de concert. Ce qu'on perd peut-être en charme immédiat on le gagne en qualité sonore et pour une musique un peu délicate comme celle d'Andrew Bird c'est vraiment appréciable ! Et la bière n'est pas chère ;-)
Ah oui, et le concert c'est Emily Jane White, une autre artiste que j'affectionne beaucoup, avec le sublime Dark Undercoat, extrait de l'album du même nom (nouvel album à venir cette année si tout se passe bien).
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