Ragged Glory ou l'album du comeback ultime ?
Après des années 80 que l'on qualifiera gentiment de "traversée du désert" (albums plus ou moins honteux, passage raté chez Geffen) et un léger renouveau amorcé avec Freedom et son Rockin' In A Free World (complètement jouissif jeudi soir soit dit en passant), Neil démarre les années 90 sur les chapeaux de roue et montre la voie au mouvement grunge à venir.

Retour de Crazy Horse, son groupe fétiche, retour au son presque hard-rock de Zuma et Rust Never Sleeps. Retour au gros riffs et aux jams de 10 minutes. Retour aux sources bénéfique, annonciateur d'un nouveau départ dans la carrière du Loner.

L'album semble d'ailleurs avoir une place privilégiée pour Neil actuellement, un certain nombre de morceaux ayant été joués live lors de la tournée en cours. Jeudi soir, c'est Love And Only Love qui a ouvert le bal. Puis il y a eu ce Mother Earth à l'orgue, plus inhabituel. Et puis Mansion On The Hill, tout simplement superbe.



Bruce "The Boss" Springsteen, autre rocker américain culte s'il en est, a lui aussi enregistré son Mansion On The Hill, dans un registre totalement différent. Et comme The National, autre groupe américain culte s'il en est, en joue parfois une très belle version en live (immortalisée entre autre sur The Virginia EP), ça nous donne un joli trio de maisons sur la colline à écouter dans le player ci-dessus.

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