1972, Neil sort Harvest, album (presque) pop, easy-listening (cf. Heart of Gold) ; succès critique et commercial. Mais commencer à enchaîner les multi-platines à 27 ans, ça ne devait pas l'intéresser Neil. Pas envie de devenir un chanteur de country commercial, la comparaison avec Neil Diamond s'arrêtera au prénom.
La tournée qui suivra, celle retranscrite sur Time Fades Away, restera dans les mémoires. Pas uniquement pour des bonnes raisons.
Donner au public ce dont il a envie ? Fuck off! Ils veulent Heart of Gold ? Si on leur donnait plutôt des riffs de guitare crasseux avec pour seul accompagnement vocal les mots "Tonight's the Night". Pendant 10 minutes. Le public gronde, évidemment. Neil s'en fout. Il faut dire que Neil ne va pas très bien. La seringue est passée par là, emmenant Danny Whitten et Bruce Berry avec elle. Il ingurgite des litres de Tequila, pas mal de coke sans doute et n'en fait qu'à sa tête.
De cette tournée interminable (qui n'ira cependant pas jusqu'à son terme) aux allures de cauchemar pour les musiciens présents, il restera un album live, Time Fades Away, toujours pas réédité en CD à ce jour. Il ouvre la 'Ditch Trilogy', période noire dans la vie du Loner. Mais qui donnera les albums les plus intéressants de sa discographie.
Last Dance? No, no, no, no!
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