À trop déconstruire, on finit par dénaturer. C’est ce qui est arrivé au math-rock, ce genre du post-rock, aux structures complexes et au rythmique syncopés. Trop intellectualisée, la musique s’est vidée de son âme, comme ses compositions avant-gardistes qu’on se force à admirer par conventions sociales mais dont on ne comprend finalement pas grand chose. Battles avait sonné la révolte avec un Mirrored virtuose mais encore un peu froid en 2007. La bonne nouvelle étaient venue d’Angleterre l’année dernière avec Foals, qui remettant le chant au goût du jour, à l’image du meilleur de Minus The Bear, avait réinjecté la folie qui manquait au genre.
Hormis les incantations de Rhinelander, la musique de Patriot se veut à nouveau instrumentale. La formule gagnante des américains de Cougar, c’est une bonne dose de mélodies, des formats courts, des tendances pop. Par cette équation magique, Cougar réussit à ne jamais lasser. Patriot n’invente rien, mais varie à merveille les situations, entre les plus classiques Stay Famous et Florida Logic, entre Fugazi et The Mars Volta, un Thundersnow qui file à toute vitesse ou le très pop Endings. Pelourinho, après des débuts ténébreux à la harpe ouvre une boîte à musique bientôt déréglée par une batterie joueuse. La batterie martiale de Daunte vs. Armada évolue vers des sonorités africaines, tandis que le magnifique This Is An Affidavit mêle des cuivres à des arpèges de guitare à la The New Year. Appomatox joue parfaitement des variations de rythme et des changements de ton., entre séquences rythmiques lourdes et minimalisme version Young Marble Giants.
Alors que personne ne les attendait là, Cougar offre un album à la fois intellectuel et pop, accessible tout en étant terriblement riche, varié, dynamique et sans temps morts. Un album qui se réécoute avec plaisir, sans jamais lasser. En une copie parfaite (et la plus belle pochette de l’année), Cougar digère toutes ses leçons, trouve la solution au problème posé et réinvente la math-pop.
Chronique également parue sur indiepoprock.net
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Cougar sur MySpace
Patriot sur Spotify
Hormis les incantations de Rhinelander, la musique de Patriot se veut à nouveau instrumentale. La formule gagnante des américains de Cougar, c’est une bonne dose de mélodies, des formats courts, des tendances pop. Par cette équation magique, Cougar réussit à ne jamais lasser. Patriot n’invente rien, mais varie à merveille les situations, entre les plus classiques Stay Famous et Florida Logic, entre Fugazi et The Mars Volta, un Thundersnow qui file à toute vitesse ou le très pop Endings. Pelourinho, après des débuts ténébreux à la harpe ouvre une boîte à musique bientôt déréglée par une batterie joueuse. La batterie martiale de Daunte vs. Armada évolue vers des sonorités africaines, tandis que le magnifique This Is An Affidavit mêle des cuivres à des arpèges de guitare à la The New Year. Appomatox joue parfaitement des variations de rythme et des changements de ton., entre séquences rythmiques lourdes et minimalisme version Young Marble Giants.
Alors que personne ne les attendait là, Cougar offre un album à la fois intellectuel et pop, accessible tout en étant terriblement riche, varié, dynamique et sans temps morts. Un album qui se réécoute avec plaisir, sans jamais lasser. En une copie parfaite (et la plus belle pochette de l’année), Cougar digère toutes ses leçons, trouve la solution au problème posé et réinvente la math-pop.
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